Le confinement me semble en effet un extraordinaire terrain d’exploration et d’expérimentation.
Cette période, vécue comme une situation de presque guerre, alors que le danger physique est extrêmement modéré, nous permet en effet d’observer les mécanismes de réponses, tant psychologiques que sociologiques.
La démarche de pleine conscience me semble, aujourd’hui plus que jamais, propice à cette expérimentation, pour autant qu’elle s’accompagne de suffisamment de lucidité, et non qu’elle serve de refuge.
En d’autres termes : « rester présent » et « les pensées ne sont pas des faits ».