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C'est en perdant du temps qu'on perçoit la valeur de la vie
C'est à la suite d'un article de La Première (RTBF), auquel vous pouvez accéder en cliquant sur la photo, que j'ai publié ce petit texte. En effet, l'article concerne un livre, "L'éloge du retard" qui me semble en grande adéquation avec le principe de ralentissement propre à la mindfulness.
Il faut bien avoir conscience que ce que nous appelons "le temps qui passe" signifie en réalité "notre vie qui s'écoule".
Faites donc cette expérience, remplacez le mot "temps" par le mot "vie" dans ces expressions populaires:
- Je n'ai pas le temps
- C'était pour tuer le temps
- Je ne vois pas le temps passer
- C'est juste un passe-temps
- Je n'ai pas encore trouvé le temps
- Je n'ai pas de temps à y consacrer
- J'ai perdu mon temps
Edifiant ... non ?
Et pourtant, c'est exactement de cela dont il s'agit.
Ce livre d'Hélène L’Heuillet , "Eloge du retard" (Ed. Albin Michel) traite précisément de cela. Et c'est là que cela rejoint la pleine consciecne, dans cette capacité qu'il y a lieu de tenter d'acquérir, à ralentir, à "vivre le temps"
Car la lenteur ne signifie pas que l'on va moins vite, mais que l'on ne devra pas (ou moins) recommencer, mais beaucoup plus simplement que l'on dépensera infiniment moins d'énergie mentale pour obtenir sereinement un résultat satisfaisant.
Le vieil adage "Hate toi lentement" ne dit rien d'autre